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lundi 10 juin 2013

Je m'appelle Marie




Marcel s'amuse à découvrir des formes fixes. Comme c'est touchant. 
Voici une variation sur la forme du triolet qu'il découvrait il y a peu. A bon entendeur ... 



Je m'appelle Marie


Je m'appelle Marie, c'est un nom virginal ;
Un nom béni de Dieu, de vertu habillé,
Qui protège les coeurs du désir infernal.
Je m'appelle Marie, c'est un nom virginal ;
Soyez clément Seigneur, durant les saturnales,
J'ai péché par la chair et me voici souillée.
Je m'appelle Marie, c'est un nom virginal ;
Un nom béni de Dieu, de vertu habillé.

Soyez clément Seigneur, durant les saturnales,
J'ai péché par la chair et me voici souillée,
Et j'attends mon procès dans votre tribunal.
Soyez clément Seigneur : durant les saturnales,
Un éphèbe a volé mon pucelage anal !
Ô mon Dieu j'ai pleuré quand il m'a rudoyée.
Soyez clément Seigneur, durant les saturnales,
J'ai péché par la chair et me voici souillée.

Un éphèbe a volé mon pucelage anal !
Ô mon Dieu j'ai pleuré quand il m'a rudoyée ;
On eût dit qu'il eût fait une chose banale !
Un éphèbe a volé mon pucelage anal,
Et son vit, nom de Dieu ! membre phénoménal,
Sans faiblir un instant mes entrailles à fouillées.
Un éphèbe a volé mon pucelage anal !
Ô mon Dieu j'ai pleuré quand il m'a rudoyée !

Et son vit, nom de Dieu ! membre phénoménal,
Sans faiblir un instant mes entrailles à fouillées :
J'ai joui plusieurs fois d'un plaisir cardinal.
Et son vit, nom de Dieu ! membre phénoménal,
Je le loue chaque instant car il est le fanal
Pour lequel, pieusement, j'aime à m'agenouiller.
Et son vit, nom de Dieu ! membre phénoménal,
Sans faiblir un instant mes entrailles à fouillées.

Je le loue chaque instant car il est le fanal
Pour lequel, pieusement, j'aime à m'agenouiller :
Idole révélée, renouveau doctrinal.
Je le loue chaque instant car il est le fanal,
L'Apollon malicieux à la fougue vernale
Qui en une fessée m'a bien vite mouillée.
Je le loue chaque instant car il est le fanal
Pour lequel, pieusement, j'aime à m'agenouiller.

L'Apollon malicieux à la fougue vernale
Qui en une fessée m'a bien vite mouillée ;
Sous ses coups je revêt mon costume final,
L'Apollon malicieux à la fougue vernale.
Je m'appelle Marie, c'est un nom virginal ;
Un nom béni de Dieu, de vertu habillé.
L'Apollon malicieux à la fougue vernale
Qui en une fessée m'a bien vite mouillée !

Je m'appelle Marie, c'est un nom virginal ;
Un nom béni de Dieu, de vertu habillé.
Succube jetée hors du confessionnal,
Je m'appelle Marie, c'est un nom virginal.
Le Malin est en moi, et à ses bacchanales,
Jusqu'au petit matin je m'en vais festoyer.
Je m'appelle Marie, c'est un nom virginal,
Gardez-vous bien d'y croire car je suis dévoyée.



Lisa


2 commentaires:

  1. Un bien beau poème, très corsé. J'ai beaucoup apprécié l'ironie et le jeu qui se noue au fil du texte.

    A quand un autre ?

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  2. Nous ne le savons pas ! Lisa est un membre très "discret" et qui n'en fait qu'à sa tête. Elle vient, elle poste, et puis l'on n'entend plus parler d'elle, jusqu'à la fois d'après !
    J'avoue cependant que je brûle moi aussi de la lire de nouveau !

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