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Quelques pages très utiles pour comprendre et naviguer sur ce blog

vendredi 30 novembre 2012

Ecriture automatique, première


Il y a de cela quelques années maintenant —à l'époque même où je lançais le Sous Espace- je me suis essayé à diverses expériences littéraires. Parmi elles, l'écriture automatique —subie. Après une dure journée de labeur, je m'étais plongé dans quelque indigeste point seuil dont le sujet ne me bottais guère. Et à force de relire la même phrase sans la comprendre, j'en suis arrivé à une sorte de transe, un état extatique dans lequel je n'avais guère plus conscience du monde et dérivais tout à mes pensées. Par chance, une feuille de papier se trouvait sous ma main (initialement destinée à recevoir ma prise de note). Voici le résultat ...




 La voie passive sur laquelle s'engage le chaperon est ornée de liberté Démonstrative, elle ne sait pas ce qui l'attend. Son anarchie intérieure n'a pas fini de mordre le despote de mon balais et file en chantant sur le chemin d'Athènes. C'est pour cela qu'il lui faut atteindre ce qu'elle vise, pour sauver son pucelage de cochon sanguin. La misère des autres voyage par toile interposée et se propage dans mon thé comme une rousse ayant trop bu. Je ne m'en souviens pas. 
Tellement fine, elle court et danse et chie dans un bosquet. Quelle est la différence entre un corbeau et un bureau. Pas la moindre, les deux sont hypothétiques et verts.



Marcel Shagi

lundi 5 novembre 2012

Fin de journée




Un autre poème venu se perdre devant ma porte. La graphie différait, mais le parfum duquel le doux billet était signé était le même ... 

 Marcel 



 Fin de journée 

 La journée est finie, je m'en reviens chez moi. 
 Plus de cours ni de bruits, une idée s'impose, 
 J'ai envie de toi, d'un plaisir qui explose. 
 Je me change, sexy, pour te mettre en émoi. 

 Un peu de ménage, je refais notre lit, 
 Le satin de nos draps excite mon toucher. 
 Ce soir, de toi, je ne ferais qu'une bouchée ! 
 Mon Prince se fait attendre : un bien beau délit. 

 Ainsi, attendant ta venue salvatrice, 
 Je me prélasse, telle une impératrice, 
 Et prépare mon corps, pour ta "petite mort". 

 Car ce soir c'est à toi de mener la danse, 
 Tu seras mon roi, déjà j'en suis en transe, 
 Ton esclave c'est moi, du fouet jusqu'au mors. 

 Anonyme