J’entrai au Paradis bruit des mots
Jetée dans le vent, je dansais allegro
Etourdissant mes sens.
Sans cesse, que je pense.
Je posais la question, changeais ma position :
Sous le soleil verdâtre de sa condition
Faisait-il jour comme en plein jour
Comme dans les chants des troubadours ?
Où sont les rossignols, où sont les tournesols ?
Et les souvenirs d’alcool et les nuits espagnoles ?
Que font les fonctionnaires ? Que font les militaires ?
Vivent encor chez leur mère ? C’est la faute à Voltaire !
Et soudain devant moi, l’oiseau lyre qui sait bien
Que deux et deux font quatre mais que quatre n’est rien
Comparé à soixante et à quatre-vingt-seize
Et même à dix-millions. Ne vous en déplaise.
Adèle Kimbylik