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Quelques pages très utiles pour comprendre et naviguer sur ce blog

lundi 14 juin 2010

Sous le masque du désespoir

Trois fois —non plus- ne sont pas coutume ! Vous le sentez venir n'est-ce pas ? Je vais vous refaire le coup du masque. Et en vers encore ! Mais il se trouve que je n'ai pas beaucoup de temps pour écrire en ce moment. Et le sonnet est rapide à écrire, en comparaison à d'autres textes. Donc, un autre masque. (Oui, vous pourriez aussi me demander pourquoi un tel impératif à poster chaque jour. Et vous auriez raison. Disons que pour le premier mois de vie de cette plateforme, nous décidâmes de poster un message chaque jour afin d'affirmer notre volonté, notre projet et de donner un aperçu de notre style. Voilà donc pourquoi.) Donc, sous le masque du désespoir.


Noir

Cette couleur me hante et elle me tourmente
Profonde et géante, murmure improbable
Absence gênante, présence du diable
Obsession troublante ou délicieuse amante

Affres du désespoir dans lesquels on s'abandonne
Dans le noir, pardonne, et sombre dans le vide
La mélancolie nous suit, toujours avide
De l'âme en pâture, morte et monotone

Le noir est le néant qui reflète ma vie
Il berce mes nuits et en lui je m'enfuis
C'est lui, je le sais, qui gardera mon sommeil

Ce soir est le moment où je construis demain,
Je peux vivre et rire et l'être, heureux, à moins,
Que je ne laisse couler ma vie … Vermeille.




Marcel Shagi

dimanche 13 juin 2010

Sous le masque de l'égocentrisme

Une fois n'est pas coutume, ni deux d'ailleurs. Continuons à jouer avec les masques de l'écrivant. Aujourd'hui, le masque de l'égocentrisme, et  en vers s'il vous plaît ! Le poète est donc malade d'amour et de chagrin, mais aveuglé par sa douleur, il ne pense plus qu'à lui ; voici ce que cela peut donner.




Phénix

Il est un fléau qui m'a réduit en cendres,
Et c'est toi, mon ange ; je n'en guérirai pas.
Dans la douleur je suis né de notre trépas.
Tombé dans la fange, je vois mon cœur se fendre.

La raison seule m'empêche de me pendre,
Las, mon coeur se meurt à ne plus suivre tes pas.
Ma propre flamme m'immole ; vie me prêta,
Vie me prit ; l'âme folle n'est plus à prendre.

Je marche vers la mort, perdu, sans repère,
En me voyant venir, Charon rit amer,
Le Styx me chasse, me renvoie en surface.

C'est ainsi que je reviens sur notre Terre :
Androgyne sans moitié, coupé, sans paire,
Je nais de nos cendres, Phénix fugace …

Marcel Shagi

samedi 12 juin 2010

Sous le masque de la révolte

 La littérature est un jeu de rôle. L'écrivain (ou l'écrivant (oui, on pourrait se passer de cette précision qui, en fin de compte, n'apporte rien au propos ; mais comme je ne souhaiterais pas usurper le titre d'écrivain, je me sens obligé de rajouter ce maladroit néologisme)), est destiné à la schizophrénie. Il passe tour à tour les masques de la joie, de la colère, le l'envie, de la détresse, afin de donner corps à ses personnages ainsi qu'à son propos. Le texte suivant a été écrit sous le masque de la révolte.

J’ai envie de crier, ou peut être pas. Plutôt, j’aimerais pouvoir obscurcir le soleil, la lune, le ciel et tout corps céleste visible depuis la Terre. J’aimerais pouvoir rendre le monde aussi noir que mon cœur me paraît l’être. Perdu sur une planète peuplée d’êtres hybrides et fourbes, je voudrais me croire autre, différent, peut être mieux. Si je ne l’étais pas, comment serais-je dégoûté de cette race humaine qui pullule et détruit ? Peut être mes yeux m’abusent. J’espère. Peut être que le monde est encore bon, l’a-t-il jamais été ? J’aimerais que toute la merde de ce monde ne soit l’œuvre que d’une poignée. Et plus encore, j’aimerais détruire, éradiquer, annihiler, cette poignée d’hommes dont le seul nom de double sapiens est indigne d’eux.
Si cacher le monde d’un soleil éblouissant permettait aux gens de cesser de plisser les yeux, de cesser d’’entre-apercevoir et de se mettre, enfin, à regarder, à contempler son véritable visage, alors que sur le champ je devienne un fléau, une peste, une apocalypse et qu’en mon nom s’éclipsent les astres qui éclairent ce bout de caillou interstellaire sur lequel broute le docile troupeau. Que la nuit vienne, de concert avec la cruauté de l’hiver, et qu’enfin, désemparée et démunie, abandonnée à son sort, l’humanité se réveille et se rende compte de son cancer, au seuil de sa propre mort.

vendredi 11 juin 2010

Prose épopée

Un soir que je discutais avec l’esprit de Baudelaire, le poète mort trop tôt me contait combien il est difficile de faire de la poésie. Et plus encore, de la prose qui soit valable. Car la prose est libre, et de cette liberté vient toute son impétuosité. Elle ne se laisse pas facilement dresser et ne supporte pas de cadre. Ce faisant, l’écrivain –ou l’écrivant que nous déterminons comme un individu scripteur mais dont la production ne peut guère prétendre au titre de Littérature au sens noble- peut se perdre, tant les possibilités qui s’offrent à lui sont grandes. Il ne dispose pas de règles métriques ou d’une contrainte rimée pour limiter ses ardeurs.
Convenons-en : toute poésie rimée et respectant une certaine métrique n’est pas bonne. Elle peut néanmoins inciter le poète en herbe à travailler sa phrase, son image, sa formule, pour la faire tenir en douze syllabes, ou penser un enjambement. Elle permet de donner à ses écrits une musicalité naturelle, de par les rimes et, lorsqu’elle est bien faite, par la rythmique interne des vers (deux fois six syllabes séparés à l’hémistiche ; ou comme le faisait Hugo, lorsqu’il « disloqu[ait] ce grand niais d’alexandrin », en trois fois quatre syllabes ; voire en cadence majeure, avec des groupes syllabiques de plus en plus longs, trois-quatre-cinq par exemple). Parce que la poésie peut se présenter sous une forme rigide, dont les codes sont déjà prédéfinis et connus de tous, elle limite, certes, la créativité débridée des écrivants, mais permet aussi de se donner un cadre propice au travail du verbe. Alors que la prose …

jeudi 10 juin 2010

Prose

Un vieil article dépoussiéré rien que pour vous...

Il est si bon d’avoir mal. Il me semble que c’est ce que j’aime en toi. C’est pour cela que tu me manques. Pour me faire souffrir. Pour me faire vivre. Être auprès de toi, mon âme et ta sensibilité à l’unisson ; savoir que je serre passionnément mon bourreau a quelque chose de grisant. C’est malsain sans doute, c’est morbide peut être, c’est la vie assurément.

Vivre et souffrir. Association pléonastique. Vivre c’est souffrir. Et c’est auprès de toi que je me sens le plus vivant. Je ne t’aime pas toi. Je n’aime la douleur en elle-même, celle que tu m’infliges. J’aime la manière dont tu le fais. J’aime cette forme de servage. J’aime cette manière libérée et gênée à la fois que tu as de me dire « je t’aime », ou « je te tue », à demi-mots ou pas, a grand renfort d’images ou non, c’est selon…

Réussir sa vie tient en deux choses : poser les bons actes et réussir sa mort. Car la mort étant la fin de la vie, la fin de la pièce, la fin de tous les rôles, la chute des masques à commencer par ce premier masque qui, sous tous les autres est celui que nous appelons « moi » ; il importe qu’elle soit belle. Que les Anges, s’ils me regardent, se sentent comme au théâtre, au théâtre de ma vie, dans une pièce éponyme et divinement tragique. Le tragique de l’être humain. Celui de mon être et de mon humanité aussi.
Pour les scènes et les actes, je saurais bien me débrouiller.

Quant à ma mort, c’est à toi que je m’en remets. Fort mais pas assez pour assumer entièrement la responsabilité de mon trépas, je délègue. Je crois que je t’ai choisi pour cela : il n’y a pas plus à même que toi de mettre du Beau dans ma fin. Et en attendant cette fin, tu mets du Beau dans ma vie, tu crées du Beau dans ma vie, en m’épuisant de souffrances à chacune de nos rencontres.

Il est si bon d’avoir mal. Il me semble que je te désire uniquement pour ça. Pour souffrir. Pour me sentir vivre. Car c’est au travers de toi que ma vie prend un sens et se réalise. Car c’est pour toi que je veux vivre. Car c’est en ton nom et par ta main que je veux périr. Car je veux que nos noms soient unis dans l’au-delà. Car que je veux que par ma mort notre union soit scellée et qu’enfin, prenant ton nom, le Poète que j’aspire à être devienne Artiste.

Marcel Shagi

mercredi 9 juin 2010

Chasse aux papillons.

Voici donc l'article que j'aurais dû poster en lieu et place de ma courte définition du Dandy. Pas de cynisme ni d'indécence pour cette fois, mais je vous rassure, c'est une exception...


Me voici de retour après un ermitage de deux jours dans les Alpes — par ermitage, entendez vie sans internet. Pas de loutres, quelques marmottes tout au plus.

J’aime errer dans la nature, cela m’inspire toujours. Je dirais même que cela m’inspire trop : il m’arrive bien souvent de me laisser séduire par ma pensée. Dès lors, je ne peux plus la quitter. Disons que je suis soumis à un phénomène que je baptiserai noodromie (course de l’esprit). Une idée en amène une autre, un vers appelle le suivant. Magnifique ! me direz-vous. Je serais du même avis s’il était possible de s’arrêter pour admirer l’échafaudage dans son ensemble.

Cependant, il y a là un problème majeur : la pensée, c’est un peu comme le vélo, si on ne va pas assez vite, on s’écroule dans le fossé. Impossible donc, de ralentir la marche et de consigner la chose.

Imaginez donc ma frustration lorsque je passe de longues minutes à me laisser posséder par une sorte d’enthousiasme, avant de voir ma création — s'il est encore possible de l'appeler ainsi — s’évanouir dans les airs comme le ferait la fumée d’une cigarette aux volutes moqueuses.

Me voici donc à nouveau en train d’écrire quelque chose de tout à fait inintéressant, puisque les pensées séduisantes m’ont échappées  (ndlr : il est donc inutile de lire ce billet).

mardi 8 juin 2010

Le Doute

Le Doute est contagieux. C'est un étrange petit animal que l'on élève malgré soi. Dans notre tête, il se nourrit de tout, joies, peines, peurs et autres espoirs ; c'est un grand omnivore. D'un naturel discret, il subsiste fort bien dans les esprits superstitieux, croyants, ou rationnels. Son pire ennemi est sans doute la confiance.

Lorsque le doute trouve un aliment de choix, souvent une émotion, ou un projet d'avenir incertain, il fait une soudaine poussée de croissance et devient très vite très encombrant. Une de ces nombreuses particularités est de pouvoir prendre le contrôle de la bouche de son hôte, afin de dire son sentiment sur les affaires de celui dont il parasite l'intellect. “Non, selon moi, ça ne marchera pas”, “j'ai peu d'espoir de voir ce projet aboutir” et autres “mais j'en doute” sont des phrases types qui doivent vous mettre la puce à l'oreille. Si vous les entendez, votre interlocuteur est peut être en proie au Doute.

lundi 7 juin 2010

Insatisfaction.

L'article que j'ai préparé ne me satisfait guère. Je me contenterai donc ce soir d'enrichir votre vocabulaire :


Dandy. n.m. : Masculin Singulier.




Arman Melroy

dimanche 6 juin 2010

Antilogorrhée


Comme dit l'adage,
Un court silence vaut mieux qu'un long discours
.

J'annonce: Oui, cher lecteur, je compte épiloguer dessus, par pur esprit de contradiction. Je n'ai d'ailleurs pas choisi ce proverbe pour d'autre raison que celle de taquiner gratuitement mes deux co-auteurs. Car ce cher Marcel Shagi, poète dans l'âme, lyrique dans sa plume, (excellent dans ses textes, mais j'aime mieux ne pas le reconnaître), inonde le blog de sa diarrhée verbale.
Ndlr: Vous remarquerez que c'est celui qui a posté le plus d'articles jusqu'à présent, et d'une longueur non négligeable.

Cela n'est pas sans épargner Mr Melroy, qui, malgré ses traits d'esprit et la vivacité de son expression (je tais au passage la bonne qualité de ses écrits, il est bien assez orgueilleux), a rédigé de longs paragraphes qui ne constituent au final qu'une série de remarques qui s'enchaînent aussi vite sur la toile que dans son esprit.
Un court silence vaut mieux qu'un long discours, donc.
Je continue de l'affirmer. Oui, en faisant cela j'ôte toute crédibilité à ma démarche.


__Résumons: contradictoire, contradicteur, emmerdeur, aussi, maladroit, surtout.



Khilian Jazz Hedof,


pour (ne pas) vous servir.


samedi 5 juin 2010

Sous la Lune

La lune, ronde et majestueuse, est voilée par quelques nuages capricieux. Silence. Rien ne vient troubler la tranquillité des lieux. Un homme se tient droit, éclairé par la lumière diffuse de l’astre de la nuit. Il fait penser à un acteur du cinéma muet. Impassible, il bouge avec lenteur et un calme olympien. La seule différence avec les premières années du septième art réside dans les couleurs de la scène. Bleu pâle, auréolé d’argent, noir et blanc.
Le soleil de la nuit éclaire son visage et cache ses yeux dans l’ombre de ses arcades. Cet homme est dans une plaine, déserte à perte de vue. Sa silhouette élégante se détache en ombre chinoise sur les cieux baignés de lueur lunaire.
Il est à genoux et semble parler aux étoiles dans une langue éthérée. Son habit ample souligne de manière noble le moindre de ses gestes. Une étoile s’allume. Non pas dans les cieux mais sur son visage, dans ses yeux. L’homme pleure. Une larme coule, éclairée par les rayons argentés de la lune féconde. Une étoile filante. Sa poitrine se soulève avec des soubresauts nerveux tandis que les cieux jalousent la pluie argentée qui inonde la plaine.

vendredi 4 juin 2010

Occuper son existence, ou comment lutter contre l'absurdité du monde ? (Comme si un simple article pouvait répondre à la question ...)


Coincés que nous sommes dans nos corps, à attendre qu'inexorablement la mort nous ouvre ses bras chaleureux, promesse d'un repos que l'on se plaît à croire éternel, il nous faut bien trouver quelque chose à faire en attendant. Enfin, c'est ce que je me dis …  Mais que faire ?
Si l'on y regarde de plus près, l'être humain n'a que peu de besoins réellement vitaux. Parmi eux on trouve : les voitures, l’argent et le football, ou encore les galas, l'alcool, la mode et les yachts.
Ou presque … 

mercredi 2 juin 2010

Long, tant je me suis touché de bonheur.

Longtemps, je me suis couché de bonne heure. Mais la nuit dernière, vers 4h du matin, comme je m'étais assoupi sur une des œuvres passionnantes de Friedrich Wilhelm Nietzsche, mon iguane asthmatique a débranché par mégarde mon radio-réveil qui n'a donc pas sonné, et ce n'est que lorsque le plombier est venu réparer l'inondation que je me suis réveillé.
Ainsi s’explique le fait que je ne publie mon premier article que maintenant.
Ceci est donc un blog, créature étrange, parasite d’une toile qui n’a de toute façon rien d’immaculé. La chose semble faite pour ceux qui ont à dire. Ou à se montrer. Néanmoins, je n’ai pas grand chose à écrire. Ce qui est plutôt paradoxal, tant j’aime à jongler avec de mauvais jeux de mots et me pavaner au milieu de cette scène gigantesque que constitue la réalité.
Il faut dire que cela est beaucoup moins excitant : il m’est impossible de saisir l’expression de dégout ou d’amusement que peuvent provoquer mes paroles ou mes actes. Certes, il y a toujours les commentaires, mais leur réception est généralement trop tardive pour que celui qui choque puisse atteindre l’acmé recherchée.

L’expression scandalisée des vieilles dames à l’odeur rance qui caractérise la vieille France vaut tous les orgasmes :
"Il est très doux de scandaliser : il existe là un petit triomphe pour l'orgueil qui n'est nullement à dédaigner." D.A.F., Marquis de Sade
Tout est là. (ndlr : Lire la suite est donc parfaitement inutile.)

Chroniques oubliées, chapitre apocryphe premier


La ville s’endormait. Les derniers rayons d’un soleil cancérigène venaient se poser sur Roglared’nam, la ville carrefour, à l’est de Leshrac. Comme tous les soirs, avec les ombres, les rues désemplissaient et ne restaient dehors que les « hiboux », surnom donné aux noctambules par les bonnes gens, vivant le jour, donc, et répondant eux-mêmes au doux sobriquet de « fourmis ». Alors que les fourmis, harassées par une dure journée de labeur (ou pas) se rentraient gentiment dans leurs immondes baraquements, les oiseaux de nuits ne s’éveillaient pleinement que sur les coups de minuit. Petits trafics et transferts de frics, les rues désertées étaient fréquentées par une bien étrange société. Mécréants de tous acabits, criminels forcenés sans le moindre alibi ; c’est de cette faune infâme qu’était extrait le héros de ce drame, l’héroïne même.
Petite sans être naine, velue sans être gnome, raffinée mais sans pour autant pouvoir revendiquer un seul aïeul elfique, elle se mouvait avec agilité dans les rues ténébreuses de cette cité viciée. L’agilité et la hargne dont elle faisait preuve étaient respectées par tous les brigands du quartier. Elle était considérée comme un bon parti par sa communauté d’origine où sa blondeur était fort prisée. Peu pudique, elle ne se vêtait que d’un gilet ouvert sur ses formes naissances qui se laissaient deviner sous son abondante pilosité. Ses poignets étaient, quand à eux, enroulés dans quelques bandes plutôt serrées qui lui donnaient un air de karatékate déterminée. Dans ses yeux en amande, plus sombres que l’encre, brûlait la flamme de la détermination que venaient ambrer les tanins de l’ironie.

mardi 1 juin 2010

Antiarticle Premier - le projet initial d'Arman et de Marcel

Alors voilà, on lit, quelque part, qu'ils sont deux, l'un et l'autre, et qu'ils se donnent des thèmes et que c'est très amusant, tellement que, parfois, ils changent même de rôles !
Soit. Mais, nous aussi nous sommes deux, d'abord ! Arman et Marcel ! Ah ah, ça vous la coupe hein ?

...
Oui mais, cela mis à part, on fait quoi ?

Pas grand chose (pour le moment), et c'est bien là le problème ! On glandouille, ou bidouille la présentation du blog, et je parie que Arman a encore perdu ses identifiants... Donc, là, en fait, et ben, je suis seul, et je me demande si je ne vais pas laisser cet article en plan, là, ici même, sous vos yeux ébahits, pour aller prendre un verre avec Patric Bruel. Un martini. Avec des pommes.
Mais, j'entends déjà la critique : " -Comment ?! Vous créez un blog pour ne pas le remplir ?! Pour laisser ses lecteurs sur leur faim et claquer la porte au nez de leur curiosité ?!". Et comme je ne suis pas d'humeur à éviter un bain de sang, soit je tue la critique, soit je termine cet article.