... ou l'histoire de la poule et de l'oeuf.
Alors, nous y voilà. Je me dis qu’il faudrait que j’écrive quelque chose, que ça serait bien de fournir un peu les pages de mon cahier. Ma raison a parlé : ce soir, je compose. Cela fait en effet trop longtemps que je ne produit plus rien de bon, voire plus rien du tout. Il faut que cela cesse. D’où ma motivation d’aujourd’hui. Ecrire, voilà l’important. Quelque chose de plaisant. Plutôt léger, mais profond. Une friandise, pour ainsi dire, avec un arrière goût agréable et qui donne à penser. Oh ! rien de trop sérieux. Déjà parce que je ne suis qu’une vulgaire écrivaillone : hormis les mots, leur musique et la manière de les faire valser, je n’ai aucun domaine de compétence ; et je serais bien en peine de disserter sur autre chose que sur la littérature. Et puis aussi, parce que je suis ennuyée par le monde. Les relations sociales, les interactions, tout ça, c’est moche. Quelqu’un finit toujours par vous tromper, vous utiliser pour son intérêt propre, et, à la fin, on est toujours le con de quelqu’un. Mais dans les livres, qu’on les écrive ou qu’on les vive, on n’a jamais ce problème. Enfin, il ne s’agit là que de l’opinion d’une misanthrope apathique. Donc, indiscutable.