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lundi 14 juin 2010

Sous le masque du désespoir

Trois fois —non plus- ne sont pas coutume ! Vous le sentez venir n'est-ce pas ? Je vais vous refaire le coup du masque. Et en vers encore ! Mais il se trouve que je n'ai pas beaucoup de temps pour écrire en ce moment. Et le sonnet est rapide à écrire, en comparaison à d'autres textes. Donc, un autre masque. (Oui, vous pourriez aussi me demander pourquoi un tel impératif à poster chaque jour. Et vous auriez raison. Disons que pour le premier mois de vie de cette plateforme, nous décidâmes de poster un message chaque jour afin d'affirmer notre volonté, notre projet et de donner un aperçu de notre style. Voilà donc pourquoi.) Donc, sous le masque du désespoir.


Noir

Cette couleur me hante et elle me tourmente
Profonde et géante, murmure improbable
Absence gênante, présence du diable
Obsession troublante ou délicieuse amante

Affres du désespoir dans lesquels on s'abandonne
Dans le noir, pardonne, et sombre dans le vide
La mélancolie nous suit, toujours avide
De l'âme en pâture, morte et monotone

Le noir est le néant qui reflète ma vie
Il berce mes nuits et en lui je m'enfuis
C'est lui, je le sais, qui gardera mon sommeil

Ce soir est le moment où je construis demain,
Je peux vivre et rire et l'être, heureux, à moins,
Que je ne laisse couler ma vie … Vermeille.




Marcel Shagi

2 commentaires:

  1. Le sonnet est rapide à écrire, soit. Mais c'est en alexandrins, en principe. [/méchant]

    Et en réalité c'est en partie faux : un sonnet est rapide à écrire, mais long à ciseler.

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  2. Tu as raison Flight', mon sonnet n'en est pas un !
    Mauvais vers, d'alexandrins ils n'ont que la forme !

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