Noir
Cette couleur me hante et elle me tourmente
Profonde et géante, murmure improbable
Absence gênante, présence du diable
Obsession troublante ou délicieuse amante
Affres du désespoir dans lesquels on s'abandonne
Dans le noir, pardonne, et sombre dans le vide
La mélancolie nous suit, toujours avide
De l'âme en pâture, morte et monotone
Le noir est le néant qui reflète ma vie
Il berce mes nuits et en lui je m'enfuis
C'est lui, je le sais, qui gardera mon sommeil
Ce soir est le moment où je construis demain,
Je peux vivre et rire et l'être, heureux, à moins,
Que je ne laisse couler ma vie … Vermeille.
Marcel Shagi
Le sonnet est rapide à écrire, soit. Mais c'est en alexandrins, en principe. [/méchant]
RépondreSupprimerEt en réalité c'est en partie faux : un sonnet est rapide à écrire, mais long à ciseler.
Tu as raison Flight', mon sonnet n'en est pas un !
RépondreSupprimerMauvais vers, d'alexandrins ils n'ont que la forme !