Le mois de mai fut étouffant de chaleur. Réveillé en pleine nuit par ce fléau moite, je me suis mis à composer quelques haikus, influencé par mes récentes lectures. En voici quelques-uns.
Chercher le sommeil
Dans l'encre ou dans le papier
Haiku de mai.
La foule pressée
Une éphémère fragrance
La fille au jasmin.
Éol, grand absent
Délaisse ma maison
Étouffant printemps.
Et, de manière plus 'libre' (hors de la contrainte du 5-7-5, donc)
Nuit interrompue
Je tends l'oreille au dehors
Les grillons se sont tus.
Marcel Shagi