Le mois de mai fut étouffant de chaleur. Réveillé en pleine nuit par ce fléau moite, je me suis mis à composer quelques haikus, influencé par mes récentes lectures. En voici quelques-uns.
Chercher le sommeil
Dans l'encre ou dans le papier
Haiku de mai.
La foule pressée
Une éphémère fragrance
La fille au jasmin.
Éol, grand absent
Délaisse ma maison
Étouffant printemps.
Et, de manière plus 'libre' (hors de la contrainte du 5-7-5, donc)
Nuit interrompue
Je tends l'oreille au dehors
Les grillons se sont tus.
Marcel Shagi
Joli !
RépondreSupprimerVous voilà donc comblé
RépondreSupprimerAu creux de tous ces mois qui sans cesse finissent
Et qui toujours à l'âme rappellent sa stupeur
Vous suffoquiez, perdu
Et voilà où nous sommes
Alors que se déversent les amers embruns
Dans la coque anthracite du continent conquis
Nous renaissons sans lieu
Sans parole et sans teint
Et désormais se taisent les promesses aveugles
S'achèvent comme les pleurs nos transports incertains
Tandis qu'en nous se gèle
Ce qui hurlait d'angoisse.
HOBEN.
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