(C'est une exclusivité noëlistique. Il s'agit de vers. Oui vous avez bien entendu. Des vers, avec des rimes toussa. C'est dingue, je trouve. M'enfin, procédons.)
C’est un plein paysage comme en font les gitans
Les écorces des buis sont des violons qui pensent
L’automne et ses feuillages ont de fous pas de danse
Et le soleil rejoint son tombeau éclatant
Une si jeune fille aux allures frivoles
Vole puis s’envole et, jouissant de si beaux airs
- Que son teint blanc illustre de belle manière -
Taquine tout le temps sa jeunesse en paroles
Mais l’enfant ignorait qu'elle ne l'était plus
Sa conscience naquit, insidieuse et muette
Suivant les durs chemins, et perdant toute fête
Elle laissa mourir ses rêves décousus
Elenor
Poème magnifique et qui a fait grand écho en moi. Musicalité quasi-absolue, simplicité du thème alliée à une complexité cognitive...tout y est.
RépondreSupprimerBravo,
CS